La rentrée s’effectue dans un contexte exceptionnel.
Le monde est en crise. L’humanité toute entière connaît des mouvements migratoires importants et la planète est exposée à des risques lourds de conséquences. On pourrait dire, comme La Fontaine pour « les animaux malades de la Peste « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés», qu’il s’agisse des populations ou des Etats.
On retrouve ces phénomènes sur tous les continents et particulièrement à nos portes. Les migrations, qu’elles soient le résultat des inégalités face à la misère ou celui des totalitarismes culturels ou militaires, révèlent une crise de société à l’échelle de la planète. Les valeurs humanistes, qui sont les nôtres, sont remises en cause par des obscurantismes assassins venant de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur, de nos sociétés. L’ambition républicaine elle-même est attaquée insidieusement. Certains seraient tentés de réduire la liberté à celle du seul capital financier tout en l’opposant à l’idéal d’égalité ou de fraternité. Ces trois idéaux doivent être étroitement liés et être associés à l’ambition de progrès pour tous et pour l’humanité toute entière. C’est notre devoir politique de porter l’ambition de l’émancipation de chaque individu et de faire vivre l’intérêt général.
Il faut combattre les idéologues de la droite qui , en déclarant « intérêts particuliers » et « intérêt général » contradictoires, vident de sens l’idéal même de notre République. Notre affaiblissement dans cette bataille intellectuelle et éthique constitue un véritable handicap à la réalisation de l’ambition des socialistes. Soyons fiers de notre idéal, faisons le partager, à l’intérieur de notre parti notamment. C’est cela qui nous permettra de reconquérir la confiance des citoyens et contribuera à créer les conditions de réalisation d’un projet socialiste pour la France.
Les élections qui arrivent sont pour nous un enjeu considérable. Nous ne pouvons pas laisser détruire les progrès que la gestion de gauche en Auvergne et Rhône Alpes ont permis de réaliser. Nous devons faire triompher les valeurs de la gauche et de la République. Nous devons montrer que les batailles locales sont fondamentales et ne peuvent pas être réduites à la seule bataille pré-présidentielle.
Alors en avant pour gagner !!
Editorial du mois de septembre
Pierre DANEL