L’eau n’est pas une marchandise, c’est un bien public Les eurodéputés socialistes et radicaux ont le souci de protéger les biens publics. Parce que l’eau en est un majeur, ils se réjouissent de l’adoption aujourd’hui d’une directive qui permettrait de garantir son accès à tous les Européens. Pour Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy et Éric Andrieu, « garantir l’accès à l’eau à tous les Européens se fait non seulement par des mesures concrètes comme des fontaines gratuites, mais aussi et surtout en garantissant aux citoyens que l’eau qu’ils boivent répond à des normes strictes qui préservent leur santé ». C’est pourquoi la nouvelle législation se préoccupe également de la qualité de l’eau, afin de renforcer la confiance des consommateurs. Les doses maximales de certains polluants tels que le plomb, les substances polyfluorées (PFAS) et les bactéries dangereuses seront par exemple réduites. « Sur ce point, nous avons remporté une belle victoire en commission parlementaire, contre la volonté initiale du rapporteur : les perturbateurs endocriniens et les microplastiques seront inscrits dans la liste des substances à proscrire, et non plus à surveiller » ajoutent les deux eurodéputés. « Parce que le Conseil n’a pas adopté sa position, les négociations vont se poursuivre lors de la prochaine législature ; nous resterons vigilants pour que soient préservées ces victoires » concluent Éric Andrieu et Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy.