Communiqué de presse du 27 mars 2019 de la délégation socialiste française au Parlement Européen – trioxyde de chrome, plastique, cohésion, CO2 véhicules neufs

Pas de trioxyde de chrome dans la nature, ni dans nos assiettes !  Pour qui se souvient du tableau de classification périodique des éléments, le chrome appartient au groupe 6 et à la période 4. C’est ce qu’on appelle un métal de transition. Il sert notamment à fabriquer des aciers chromés, inoxydables, des alliages, etc. Utilisé dans l’industrie, surtout la sidérurgie, le traitement du bois, les cosmétiques, le tannage du cuir, la fabrication de pigments et colorants, le trioxyde de chrome se révèle dangereux et cancérigène pour le consommateur ; il est toxique pour les sols et les systèmes aquatiques. Le trioxyde de chrome a été ajouté sur la liste des substances extrêmement préoccupantes du règlement REACH en 2010, en raison de sa classification comme cancérogène (catégorie 1A) et mutagène (catégorie 1B). Pour Éric Andrieu, Président de la commission Pesticides, « Nous demandons d’interdire le l’utilisation du chromium et l’entrée sur le territoire européen de produits contenant cette substance. Cela d’autant plus que pour chaque usage du chromium, il existe des alternatives ! Il en va de la santé des 500 millions d’Européens. »