Communiqué de presse du Parti socialiste du 20 décembre 2021 : CHILI : LE PARTI SOCIALISTE SALUE L’ÉLECTION DE GABRIEL BORIC

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialisteJean-Marc Germain, Secrétaire national aux relations internationalesDylan Boutiflat, Secrétaire national aux mobilisations internationales et relations avec les ONGCHILI : LE PARTI SOCIALISTE SALUE L’ÉLECTION DE GABRIEL BORIC
Le Parti Socialiste félicite le nouveau président élu et le peuple chilien qui a fait ce choix audacieux du progrès social, d’un Etat fort qui protège, et de la lutte contre les inégalités par la participation de chacun en fonction de ses revenus au nom de la Solidarité collective !

Gabriel Boric avait réussi, à l’issue d’une primaire entre le Frente Amplio et le Parti Communiste, à s’imposer comme le candidat d’une gauche renouvelée dans ce pays phare de l’Amérique latine. Tenue en juillet, soit trois mois avant le premier tour, cette primaire a permis de créer les conditions d’une large dynamique politique et populaire en opérant une synthèse des mouvements sociaux et des offres programmatiques des partis politiques.

S’est alors suivie une campagne dure qui a vu deux visions radicalement opposées de la société et du monde s’affronter. D’un côté un homme de gauche qui souhaite réduire la fracture sociale et les inégalités criantes de son pays, inspiré par le modèle de l’Etat-Providence européen. De l’autre, un ultra-nationaliste voulant rétablir l’ordre en augmentant les prérogatives de la police et de l’armée et en s’inspirant des deux modèles nationaux-populistes du continent américain – Donald Trump et Jair Bolsonaro – bâtir une tranchée le long de la frontière bolivienne afin d’y stopper l’immigration.

A l’issue d’un scrutin incertain, caractérisé par une participation historiquement haute depuis la fin du vote obligatoire en 2012 (55 % des chiliens se sont déplacés aux urnes) Gabriel Boric s’est imposé avec un score de près de 56 %.

Le Parti Socialiste a toujours entretenu des liens historiques et amicaux forts avec le Chili et plus spécifiquement avec la gauche chilienne. C’est là une victoire dont nous nous réjouissons tout particulièrement.

Cette victoire est aussi un message d’espoir pour les progressistes du monde entier qui ne se résignent pas à la montée des populismes et des extrémismes. Dans des sociétés de plus en plus en proie aux doutes, à la peur face aux incertitudes du monde, aux périls qui nous guettent, le vote refuge vers des formations politiques qui vantent le retour passéiste à un âge d’or illusoire n’est pas et ne sera jamais une fatalité à laquelle nous nous résignerons. 

Nous célébrons cette victoire, et nous restons vigilants pour que l’extrême droite ne soit pas une menace dans l’exercice des fonctions du nouveau président, il peut compter sur notre solidarité et coopération.