Communiqué de presse du 30 décembre 2020 de la délégation socialiste française au Parlement Européen : Accord sur les investissements avec la Chine : nous mènerons la bataille au Parlement

Accord sur les investissements avec la Chine : nous mènerons la bataille au Parlement
 
 
Communiqué de presse de la délégation de la gauche sociale et écologique – 30 décembre 2020 – https://www.social-ecologie.eu/?p=16066

Accord sur les investissements avec la Chine : nous mènerons la bataille au Parlement

La Commission européenne a officialisé aujourd’hui un accord sur les investissements avec la Chine.
La présidence allemande en avait fait sa priorité, la France a suivi. Les esclaves Ouïghours pèsent peu face aux bénéfices envisagés par les investisseurs européens. En se contentant de l’engagement de Pékin de « progresser vers » la ratification des conventions sur le travail forcé de l’Organisation internationale du travail, les États membres et la Commission ont choisi de ne pas faire du travail forcé une question centrale dans leurs négociations avec la Chine.
« Il y a une semaine à peine, plusieurs États – dont la France – faisaient de la situation des travailleurs forcés une ligne rouge empêchant tout accord avec la Chine. Une semaine après, en feignant de croire les vagues promesses des autorités chinoises de signer un jour des conventions que rien ne les oblige à respecter, nos dirigeants montrent clairement quelles sont leurs priorités : les contrats plutôt que les droits. » assènent Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq, eurodéputés Place publique membres de la commission en charge du commerce international.
« Au Parlement, nous mènerons la bataille contre cet accord. Nous espérons réunir une majorité pour le rejeter. A l’heure où nous débattons de l’urgence de mettre le commerce au service des citoyens, des travailleurs et de la planète et où des citoyens se mobilisent contre la réduction du peuple ouïghour en esclavage, cet accord envoie un message politique désastreux. Nous appelons l’ensemble des forces politiques à se joindre à ce combat commun. » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.