Communiqué de presse du 23 septembre 2020 de la délégation socialiste française au Parlement Européen : L’Union européenne doit défendre en permanence la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux

Communiqué de presse de la délégation de la gauche sociale et écologique – 23 septembre 2020 – https://www.social-ecologie.eu/lunion-europeenne-doit-defendre-en-permanence-la-democratie-letat-de-droit-et-les-droits-fondamentaux/
L’Union européenne doit défendre en permanence la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux

La commission LIBE du Parlement européen a adopté le 22 septembre 2020 un rapport demandant la mise en place d’un mécanisme européen en vue de protéger et de renforcer la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux. C’est une demande réitérée par le Parlement depuis près de 4 ans.
« L’Union européenne n’est pas une union « à la carte », mais une communauté de valeurs. En y adhérant, ses États membres se sont engagés à respecter les règles du jeu, qui ne sont pas seulement économiques. Or, les outils actuels sont insuffisamment efficaces pour faire respecter la démocratie, l’État de droit et les droits fondamentaux après l’adhésion à l’Union européenne, et donc de protéger les droits des citoyens. Ces derniers attendent pourtant de notre Union qu’elle agisse contre les dérives autoritaires et liberticides de certains dirigeants » explique Sylvie Guillaume, Présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique et membre de la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures.
« Ce qui se passe en Hongrie ou en Pologne doit nous alerter », insiste l’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann, membre de la commission parlementaire en charge des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. « Aucune menace n’a été efficace jusqu’à présent pour obliger les gouvernements hongrois et polonais à reculer, malgré le déclenchement de la procédure au titre de l’article 7.1 du Traité. Aussi, nous devons systématiser les sanctions envers les États qui ne respectent pas l’État de droit et les libertés fondamentales, notamment en les frappant au portefeuille ».
« Il est plus que temps de placer la protection des principes au cœur de la politique européenne », concluent les membres de la délégation.