Communiqué de presse du 16 avril 2019 de la délégation socialiste française au Parlement Européen – Indication géographique, lanceurs d’alerte, pêche électrique, autorité européenne du travail

Indication géographique : une protection internationale de nos savoir-faire ! Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui l’adhésion de l’Union européenne à l’acte de Genève sur les appellations d’origine et les indications géographiques (IG), ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se félicitent.Pour Virginie Rozière, eurodéputée radicale de gauche rapporteure de ce texte, « les indications géographiques de l’Union sont une réussite. Pourtant, leur reconnaissance internationale, notamment dans le cadre des accords de commerce, est parfois difficile à obtenir de la part de nos partenaires ».La ratification par l’Union de cet accord va permettre d’étendre la reconnaissance et la portée des indications géographiques européennes partout dans le monde.« Afin de mieux valoriser les productions et savoir-faire européens, nous nous devions d’améliorer la reconnaissance mutuelle de nos IG au niveau international. Dans les territoires cela signifiera des retombées économiques et une pérennisation de l’activité » insiste l’eurodéputée.« Je regrette néanmoins le blocage de la Commission européenne sur les indications géographiques non-agricoles. Malgré la large adoption de mon rapport au début de cette législature, le couteau de Laguiole ou la porcelaine de Limoges ne seront toujours pas protégés. Je me suis battue pour faire de ce texte une nouvelle occasion de faire avancer cette cause et j’ai obtenu une clause de révision sérieuse ainsi que des engagements de la part de la Commission européenne. J’espère que la prochaine législature se saisira de la clause de révision afin de combler cette lacune » conclut Virginie Rozière. *** Communiqué de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen – 16 avril 2019 – http://www.deputes-socialistes.eu/une-victoire-de-leurope-democratique-la-protection-des-lanceurs-dalerte-2/  Une victoire de l’Europe démocratique : la protection des lanceurs d’alerte Le 11 mars 2019, nous avions arraché un accord avec les États membres sur la directive pour la protection des lanceurs d’alerte. Le Parlement européen a aujourd’hui validé à une large majorité cet accord, ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se réjouissent. « Finalement les États membres ont entendu les nombreux appels pour obtenir ce texte ! Le Parlement européen, mais aussi les ONG, les syndicats, les citoyens, se sont fortement mobilisés pour demander une protection européenne des lanceurs d’alerte digne de ce nom. Les Etats membres ont désormais deux ans pour mettre en place une protection effective des lanceurs d’alerte. L’accord obtenu et voté aujourd’hui est une avancée majeure pour notre démocratie. » déclare la rapporteure sur la directive pour la protection des lanceurs d’alerte, Virginie Rozière. La position de certains États membres, la France en tête, était de nature à bloquer l’adoption du texte, car ils souhaitaient contraindre les lanceurs d’alerte à révéler les informations sur l’atteinte à l’intérêt général au sein même de l’organisme qu’ils mettent en cause, une ligne rouge pour le Parlement. Bien heureusement le combat des eurodéputés, représentés par la rapporteure pour le Parlement européen Virginie Rozière, a porté ses fruits pour obtenir une liberté de choix entre canal interne ou signalement direct aux autorités publiques compétentes par le lanceur d’alerte. « Ce texte fait partie des engagements forts de mon mandat d’eurodéputée, je suis heureuse de le voir aboutir. Nous avons dû batailler pour que le texte final soit à la hauteur des attentes : les lanceurs d’alerte doivent être protégés tout en choisissant le moyen le plus adapté pour être entendus et défendre l’intérêt des citoyens. » se félicite l’eurodéputée Radicale de Gauche (LRDG) Virginie Rozière. La directive adoptée aujourd’hui mettra en place dans chaque État membre, des standards élevés de protection des lanceurs d’alerte. Avec un champ d’application large, elle permettra notamment de protéger les personnes au-delà du cadre d’emploi « traditionnel » (stagiaires, anciens employés, etc). Des canaux de signalement identifiés et sécurisés seront mis en place, tandis que les États membres, qui ont deux ans pour transposer la directive dans le droit national, auront la possibilité d’instaurer une autorité indépendante unique chargée de conseiller les lanceurs d’alerte. « Le statut de lanceur d’alerte protégera ces personnes des représailles en reconnaissant la légitimité des signalements », conclut Virginie Rozière. ***  Communiqué de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen16 avril 2019 –http://www.deputes-socialistes.eu/fin-de-la-peche-electrique-victoire-%EF%BB%BF/Fin de la pêche électrique : victoire ! Le Parlement européen a adopté aujourd’hui, à une large majorité, le règlement sur la conservation des ressources halieutiques et la protection des écosystèmes marins par des mesures techniques. C’est dans ce texte qu’a été négociée l’interdiction de la pêche électrique, dont les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche ont été les fers de lance. Grâce à notre action, la pêche électrique sera interdite en Europe à partir du 1er juillet 2021.Pour Éric Andrieu, vice-président du groupe S&D en charge de la pêche, « Nous aurions souhaité l’interdire plus rapidement, dès le 31 juillet 2019, mais l’avancée reste majeure ! C’est la victoire de David contre Goliath, du Parlement et des 500 millions de citoyens qu’il représente face aux États membres et aux lobbyistes de la pêche industrielle. Il y avait urgence sociale et écologique : cette méthode de pêche est destructrice pour nos écosystèmes ! Nous sommes dans une course contre la montre pour protéger notre environnement, et cette pratique va encore occasionner de nombreux dégâts irréparables d’ici son interdiction définitive. Nous dénonçons sur ce point l’attitude irresponsable des chefs d’État et de gouvernement ».Il ajoute : « sur les licences illégales, la décision est là mais reste faible : sur les 70 dérogations octroyées aux chalutiers néerlandais les autorisant à continuer à pratiquer la pêche électrique dans la partie méridionale de la Mer du Nord, seules 42 ne vont pas être renouvelées cette année. C’est un progrès, mais les États auraient dû aller plus loin ! ».« Nous remercions toutes les ONG et les citoyens qui se sont mobilisés dans ce combat pour la survie des mers et des océans » conclut Éric Andrieu. *** Communiqué de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen16 avril 2019 –http://www.deputes-socialistes.eu/autorite-europeenne-du-travail-pour-lutter-contre-le-dumping-social-nous-avons-besoin-dune-veritable-coordination-a-lechelle-europeenne/Autorité européenne du travail : pour lutter contre le dumping social, nous avons besoin d’une véritable coordination à l’échelle européenne Le Parlement européen a approuvé aujourd’hui le règlement mettant en place une Autorité européenne du travail, ce dont les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche se félicitent.« Lutter contre le dumping social nécessite une véritable coordination à l’échelle européenne », explique l’eurodéputée socialiste Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy. « Cette Autorité permettra de rendre le marché du travail plus équitable en Europe en luttant contre la fraude et les abus et en facilitant la mobilité des citoyens. En consolidant donc le socle européen des droits sociaux » ajoute l’eurodéputée.Pour les eurodéputés socialistes et radicaux de gauche, la liberté de circulation ne doit pas s’effectuer au détriment des droits des travailleurs. Nous avons tout d’abord besoin de règles claires, justes et strictes car la mobilité peut être propice au travail non déclaré ou à l’exploitation. « Mais toutes ces règles sont inutiles si elles ne sont pas correctement appliquées, alors même que plus de 17 millions de citoyens travaillent ou vivent dans un autre État membre que le leur. C’est pour cette raison que nous nous sommes battus pour la création d’une Autorité européenne du travail.» insiste l’eurodéputée.« C’est en répondant aux préoccupations légitimes des citoyens européens et en protégeant les droits des travailleurs mobiles que nous préserverons l’attachement des citoyens à la construction européenne » conclutChristine Revault d’Allonnes Bonnefoy