Communiqué de presse du 14 février 2019 de la délégation socialiste française au Parlement Européen – Pêche électrique : il faut débrancher les États !

Pêche électrique : il faut débrancher les États !  Les discussions entre le Conseil et le Parlement européen sur la pêche électrique se sont achevées hier soir. La pêche électrique ne sera interdite en Europe qu’en 2021. L’avancée est majeure même si elle est insuffisante. Les eurodéputés socialistes et radicaux dénoncent avec force l’attitude du Conseil, qui a tout fait pour repousser au plus tard possible l’interdiction définitive de cette pratique dangereuse pour notre environnement. Pour rappel, nous proposions l’interdiction de cette pratique dès le 31 juillet 2019. Pour Éric Andrieu, « il y a urgence sociale et écologique : cette méthode de pêche est destructrice pour nos écosystèmes ! Nous sommes dans une course contre la montre pour protéger notre environnement, et cette pratique va encore occasionner de nombreux dégâts irréparables d’ici son interdiction définitive ». Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, Présidente de la délégation socialiste française, ajoute : « sur l’autre dossier, celui des licences illégales, la décision est là aussi trop faible : sur les 70 dérogations illégales octroyées aux chalutiers néerlandais pour pratiquer la pêche électrique dans la partie méridionale de la Mer du Nord, seules 42 ne vont pas être renouvelées cette année. C’est une honte ! ». « Cette technique est dangereuse pour la ressource, notamment les juvéniles et les écosystèmes. C’est pourquoi son interdiction totale était urgente. La décision d’hier soir reflète un mépris des citoyens, des ONG et des eurodéputés » ajoutent les deux eurodéputés, « même si grâce au Parlement européen, interdiction il y aura. Cela reste une victoire que nous soutiendrons lors du vote en plénière, et nous remercions toutes les ONG et les citoyens qui se sont mobilisés pour que l’interdiction de cette pratique aboutisse ». « Cela démontre que pour changer l’Europe il y a non seulement les élections européennes, mais également les 28 élections dans les États membres, qui dans le cas présent n’ont pas été à la hauteur » concluent Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy et Éric Andrieu.